note d’écriture #12

© Elias Schupmann Unsplash

Je voudrais éprouver le silence, savourer l’absence plutôt que regarder sans arrêt tous les tumultes du monde qui prennent toute la place dans l’appartement où je vis seul. J’ai envie de vider tout cela, ne pas calculer les heures par rapport aux paroles et aux images entendues ou vues. Il me reste cette impression que seul un acte radical pourra me permettre de retrouver le goût de l’échange, de ce qui relie et sépare. Au fond, je désire le retrait, mais je reste incapable de me confronter à l’oubli. Il faudrait que j’inscrive sur ma peau qu’il n’y a ni totalité, ni absolu pour me persuader que la douceur existe.

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